Un générateur de bicyclette est un dispositif qui produit de l’énergie électrique en pédalant et l’utilise pour faire fonctionner les lumières ou d’autres accessoires du vélo. Les générateurs de bicyclettes sont divisés en quatre types en fonction de leurs caractéristiques de conception. La conception la plus rudimentaire est la dynamo de moyeu. L’unité la plus sérieuse est un générateur de vélo sans contact. Nous parlerons de chaque variété un peu plus tard.
Il n’est pas nécessaire de connaître la mécanique pour comprendre que la quantité de courant délivrée, et donc la tension, est directement liée à la vitesse de rotation des pédales. Cette règle s’applique à tous les types d’alternateurs de vélo. L’appareil génère un courant alternatif dont la forme d’onde peut être stabilisée par l’installation d’un pont redresseur. Ce dernier peut être une lampe à diode soudée ou des composants spéciaux (par exemple, un redresseur à 2 périodes).
Qu’est-ce qu’un alternateur de bicyclette ?
Le fait de pouvoir se connecter au moins à une petite quantité d’électricité est une grande chance pour le cycliste. Surtout pour ceux qui préfèrent parcourir de longues distances à vélo. Allumer des feux, charger un téléphone ou un GPS : rien de tout cela ne peut se faire sans électricité. Vous pouvez bien sûr utiliser des batteries et des accumulateurs d’énergie, mais ce n’est pas toujours pratique ou commode. La solution pourrait être un générateur de vélo, un appareil compact qui produit du courant alternatif pendant que vous pédalez.
Ce qu’il fait
Imaginez : vous pouvez faire du vélo la nuit et le phare de votre vélo éclaire suffisamment la route. Il n’utilise pas l’énergie de la batterie ou de l’accumulateur autonome : l’intensité de la lumière dépend de la façon dont vous pédalez. C’est pratique, n’est-ce pas ?
Un générateur à vélo est une solution pratique pour ceux qui sortent fréquemment la nuit. Pour garder les lumières de votre vélo allumées, un générateur de vélo est indispensable. Il permet également de recharger votre téléphone, votre GPS, votre haut-parleur et d’autres gadgets pendant vos déplacements.
Variétés de générateurs de vélo
Comme nous l’avons mentionné précédemment, les générateurs de vélo sont divisés en 4 catégories :
- Générateurs à brancher. Il s’agit essentiellement d’un moyeu de vélo ordinaire modifié magnétiquement. Son mécanisme d’action se réduit à la formation de courants de Foucault. La sortie est une énergie qui convient au fonctionnement de divers dispositifs et accessoires de vélo. L’avantage de la dynamo de moyeu est que le courant qui en résulte est transmis directement au phare de la moto. Il s’agit d’un petit dispositif qui se fixe directement sur le moyeu et non sur la roue, ce qui élimine la possibilité de générer des frottements supplémentaires. En revanche, un VeloGenerator de ce type n’a qu’un effet négligeable sur la vitesse du vélo et le rend légèrement plus lourd. Lorsque les pédales tournent, le courant circule à la manière d’une onde, accélérant et décélérant, ce qui nécessite un stabilisateur sur l’alternateur du moyeu. Il se compose de plusieurs éléments : une armature qui s’enroule autour de l’axe, un aimant annulaire qui se fixe au moyeu et deux fils avec des bornes.
- Bouteille. Les appareils reçoivent ce nom en raison d’une certaine propriété avec une bouteille. Le dispositif est monté sur une roue. Les générateurs montés sur les bouteilles sont peu coûteux et ne font pas ou peu de différence avec le poids du vélo.En même temps, ces dispositifs ne fonctionnent pas bien par temps humide et un bruit spécifique accompagne leur fonctionnement. Les alternateurs de bouteille conviennent pour les trajets courts et par temps clair.
- Sans contact. Les appareils de ce type sont les plus chers. Le prix élevé est dû à l’absence quasi totale de défauts. Le principe de fonctionnement des générateurs de cycles sans contact consiste à stocker l’énergie provenant de la rotation des roues via un champ magnétique. Le dispositif est placé à proximité immédiate de la roue dans laquelle la dynamo de moyeu est montée – ce qui élimine pratiquement toute friction et résistance. Ces dispositifs se caractérisent par leur faible poids et leur capacité à stocker de l’énergie pour faire fonctionner les phares à l’arrêt. Quant aux inconvénients, le prix élevé est probablement le seul inconvénient possible.
Compte tenu des caractéristiques de chaque dispositif de production d’énergie, il est possible de choisir celui qui convient le mieux en fonction des spécificités de l’équitation et des préférences personnelles. Vous pouvez acheter un générateur de vélo dans un magasin ou, si vous avez les composants et les outils nécessaires, vous pouvez essayer de le fabriquer vous-même.
Comment fabriquer un générateur de vélo à la maison
Un moteur pas à pas devrait être la base. Il doit présenter les caractéristiques suivantes pour pouvoir fournir suffisamment d’énergie au système d’éclairage de la moto :
- courant nominal – 2,4 A ;
- résistance – 1,2 Ohm ;
- Tension de sortie : 2,88V.
L’unité doit être installée juste à côté de la roue arrière. Afin d’assurer la transmission de la rotation de la roue au volant d’inertie (roue caoutchoutée), un anneau de transfert est nécessaire. Il est préférable de préparer à l’avance tous les matériaux et outils dont vous avez besoin afin de pouvoir vous lancer dans la construction d’un appareil utile pour le cyclisme.
Matériaux et outils
Pour construire un générateur de vélo, vous avez besoin de
- une bande de plastique flexible (utilisée pour construire le volant d’inertie) ;
- redresseur type 4 LEDs (par exemple 1N400) – 4 paires
- régulateur de tension de ligne (stabilisateur de courant alternatif) ;
- résistance d’un watt (Cf-100)
- Résistance 1206 pour 802 ohms ;
- Résistance à diode de 0,25 watt
- diode d’un seul watt ;
- câblage ;
- Condensateur de 1 uF ;
- Capacité pour le générateur (une boîte en plastique normale fera l’affaire).
Vous pouvez également avoir besoin d’une plaque pour créer un espace supplémentaire pour la fixation (non obligatoire).
Pour les outils, un kit simple se compose des éléments suivants :
- un pistolet à colle avec du mastic adhésif ;
- pinces ;
- machine à souder avec les consommables nécessaires ;
- un couteau utilitaire bien aiguisé.
Maintenant que tout ce dont vous avez besoin est assemblé, vous pouvez vous mettre au travail.
Instructions
Afin de ne pas refaire plusieurs fois le même travail, vous devez utiliser un algorithme d’actions déjà préparé, qui vous évitera les erreurs courantes.
Vous devez commencer par fabriquer l’anneau de transmission. Le courant généré doit passer de la roue au volant du moteur par l’intermédiaire d’un joint spécial, dont l’anneau de transfert fait office de bague de transfert. Pour le fabriquer, il faut tordre une bande de plastique pour former un anneau et souder les extrémités, puis découper de petits trous sur les côtés pour les placer sous les rayons. De préférence, la profondeur ne doit pas dépasser ¼ de l’épaisseur du ruban torsadé. Placez l’anneau de transfert sur les rayons, puis fixez-le à l’aide d’un adhésif de scellement.
L’autre algorithme d’action consiste à fabriquer le générateur lui-même. La séquence :
- Soudez les diodes de type 1N4004 les unes aux autres jusqu’à ce qu’elles soient en parallèle.
- Le condensateur se trouve au milieu des extrémités « + » et « – » du circuit.
- Fixez la résistance et le stabilisateur à la construction obtenue.
- Fixez une DEL d’un watt avec une résistance au circuit du phare.
- Connectez le phare aux condensateurs avec des fils.
- Connectez l’alternateur au circuit électrique.
Pour plus de commodité, un interrupteur supplémentaire peut être installé entre les condensateurs. Il s’agit d’ouvrir et de fermer le circuit, ce qui permet au cycliste d’éteindre sa lampe frontale tout en roulant.
Il ne reste plus qu’à fixer le circuit au vélo et à sécuriser les câbles avec des serre-câbles pour qu’ils ne gênent pas la pratique du vélo. L’étape finale consiste à vérifier l’opération. Le volant doit se déplacer en synchronisation avec la roue arrière. Si tout est fait correctement, le phare s’allume lorsque l’on tourne les pédales. Le scintillement de l’illuminateur à basse vitesse est normal.
Conclusion
Il est possible de fabriquer soi-même un générateur de vélo, si l’on dispose des composants et des outils nécessaires. La fabrication d’une dynamo est beaucoup plus facile que celle d’un générateur sans contact – elle nécessitera plus de pièces et beaucoup plus de temps. Un alternateur sur le vélo vous permet de rouler sans encombre dans l’obscurité.